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le-vampire-1-la-promesse.jpg  Commençons par un petit clin d’œil révélateur : juste avant de rédiger cette conclusion, le hasard a mené mes pas dans un rayon de presse de gare, entre deux correspondances, et j’ai eu l’occasion de feuilleter, pour passer le temps et aussi par curiosité, un livre de poche écrit par Christopher Pike et publié en septembre 2010 La vampire-1 / La promesse. En début de chapitre 2, j’ai découvert une référence à Bram Stoker et son personnage « (…) qu’a imaginé Bram Stoker dans son récit du comte Dracula(…) J’ai trouvé le livre délicieux », ce qui prouve bien qu’ils sont encore en ce début de XXIème siècle, une référence même pour un écrivain de Bit-Lit qui incite d’ailleurs ainsi ses propres lecteurs à lire B. Stoker si ce n’est déjà fait.

 

En fait, le vampire littéraire a su s’adapter, pour cela il a évolué de concert avec les mentalités et les civilisations, à travers trois siècles déjà, nous prouvant ainsi que son mythe bien ancré dans la société, a été capable de se transformer pour se maintenir bien vivant dans l’imaginaire des lecteurs.

 

estelle-petit-autre.jpg  Le vampire littéraire est et reste en quelque sorte « le reflet du monde dans lequel nous vivons et un exutoire aux peurs, aux frustrations et aux passions séculaires » pour Estelle Valls de Gomis, faisant référence au sang, à la nuit, à la vie et à la mort.

 

 

 

  Et finalement, en touchant des catégories de lecteurs diversifiées, le vampire, s’il a perdu de son mystère maléfique en se banalisant, s’est rapproché de son lecteur.

 

Jean Marigny  Jean Marigny pense d’ailleurs que « Dracula reste la référence indispensable » même « s’il s’est  banalisé ».

 

 

 

 

  Le vampire reste toujours, au fil des écrits, fait de chair et de sang, comme l’homme il éprouve des sentiments, aime et craint la mort, la donne aussi, son existence permet au lecteur de croire le temps d’une lecture que lui-même pourrait s’échapper de sa vie quotidienne et dépasser toutes ses angoisses par rapport à la maladie et autres maux du XXIème siècle. Il offre en d’autres termes toujours l’évasion par l’imaginaire, n’est-ce pas ce qu’un lecteur attend du livre fantastique qu’il « dévore » ?

 

On peut donc en conclure que le mythe littéraire du vampire continuera d’exister aussi longtemps que des auteurs auront envie de renouveler et de réinterpréter sa légende par leurs écrits.

 

Claudia Pour terminer, en m'appropriant les propos de Claudia Sandra Salagean (qui ne m'en voudra pas je l'espère car je conserve son esprit), on peut dire que le vampire littéraire est aujourd'hui encore un mythe vivant, ou plus exactement non mort, qu'il sera donc très délicat d'enterrer !

 

Il reste à souhaiter que les futures générations d'écrivains fantastiques réussissent à maintenir le vampire littéraire en vie en y ajoutant le "piment" de leur époque... 

 

 

smiley vampire 4 

 

  

 

 

 

 

    

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